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Les deux premiers recueils de Marie Krysinska témoignent de l’innovation poétique qui caractérise la fin du dix-neuvième siècle. Si plusieurs auteurs se sont réclamés du vers libre, peu auront marqué son histoire autant qu’elle: la musicalité de son langage, une fluidité formelle réinventée, son souci moderne des présences féminines et la singularité de sa voix font de Krysinska une artiste capitale. Ses premiers vers, recueillis dans Rythmes pittoresques, furent suivis du recueil Joies errantes qui bénéficie d’une importante préface dans laquelle Krysinska explique son approche de la poésie, tout en soulignant la reconnaissance qui lui est due.